Image illustrative de Doctor Who
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Doctor Who

Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...

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Terminée Anglaise, GB 25 minutes
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) 1963
12.11

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Image illustrative de l'épisode 18.05 - Meglos - Partie 1

Meglos (1)

Le Docteur et Romana arrivent sur la planète Tigella où la population est divisée entre les factions religieuses et les factions scientifiques. La principale source de pouvoir de Tigella, le Dodécaèdre, commence à avoir des problèmes, mais les religieux empêchent les savants d'y accéder. Sur une planète non loin, une entité du nom de Meglos décide de le voler.

Diffusion originale : 27 septembre 1980

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Diffusion française : 27 septembre 1980
Réalisat.eur.rice.s : Terence Dudley
Scénariste.s : John Flanagan, Andrew McCulloch
Guest.s : Bill Fraser , Christopher Owen , Colette Gleeson , Crawford Logan , Edward Underdown , Frederick Treves , Jacqueline Hill , Simon Shaw

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Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis défavorable Déposé le 20 février 2020 à 11:14

Il est très rare que je mette un avis négatif à une première partie d’épisode de Doctor Who, pour la simple et bonne raison qu’en général il a toujours au moins des idées, de l’espoir, le goût de la découverte, bref. 10/20 est littéralement la pire note que j’ai donnée à quelques “premières parties” d’épisode de toute l’ère Tom Baker... jusqu'ici.

Ça me chagrine donc d’attribuer cette note à Meglos, mais en même temps… qu’est-ce que c’est que ça ?!?!

Premièrement, qui a encore eu l’idée de ne faire apparaître le Doc et sa compagne que 5 minutes sur toute cette partie introductive ? La norme pour un épisode de Doctor Who c’est : le Doc et la compagne arrivent sur une planète, découvrent des trucs, puis rencontrent des gens, et là on apprend le contexte. C’est une norme pour une bonne raison : ça marche. Ici, c’est extrêmement difficile de s'accommoder au contexte. On a une énième histoire sur une station/planète spatiale avec un conflit entre peuples, le tout dans des décors plats et lisses, voire parfois une utilisation d’un fond bleu dégueulasse (ça ne m’avait pas manqué depuis Underworld). Je commence à en avoir ras-le-bol des histoires futuristes insipides. Ca fait COMBIEN de temps qu’on a pas eu un épisode historique, ou au moins un épisode situé dans le présent, à part City of Death et des bribes de Shada ? Tout n’est que planète futuriste avec cavernes et stations, ou couloirs d’un vaisseau. JPP. Jamais Doctor Who n’aura été aussi peu diverse que depuis la saison 16, sous-prétexte de faire une série qui rivalise avec la nouvelle vague "SF américaine" (un fiasco vu les audiences).

Donc, Romana et le Doc qui parlent dans le TARDIS pendant 5 minutes sur tout l'épisode à tout casser, c'est niet (c'est dommage, leurs scènes ne sont pas mauvaises).

Deuxièmement, une fois qu’on commence à comprendre un peu le contexte en essayant de traduire et de décrypter (je n’exagère pas)(et Wikipédia a été nécessaire) les dialogues des personnages, on apprécie un peu mieux : un peuple qui se terre sous la surface, divisé en deux castes, une civilisation centrée autour du “Dodecahedron” qu’ils appellent la “puissance”. D’un côté, on a les croyants, qui pensent que le Dodecahedron est une intervention divine à vénérer, et qui sont dirigés par Jacqueline Hill qui revient nous faire coucou et m’a sorti de l’ennui. De l’autre côté, on a les scientifiques, qui reconnaissent que c’est une invention construite par l’Homme (ou plutôt par whatever the fuck ce peuple humanoïde est…), sans savoir d’où elle provient, et qui utilisent sa puissance pour fournir la planète en énergie. Ce groupe est dirigé par un blondinet beaucoup moins talentueux que Jacqueline Hill, mais bon. Bref, un éternel conflit science VS religion. Et au milieu on a le roi victime qui essaye de faire le médiateur et de concilier leurs deux visions. Soit. Puis ce médiateur arrête pas de dire à son peuple qu’il connaît un homme, le Docteur, qui peut les aider dans leur “situation”, avec à la fois de la science et de la foi, car il l’a connu il y a longtemps, qu’il est “proche”, qu’il va venir… Pendant ce temps le Docteur et Romana, dans leurs cinq pauvres lignes de dialogues, ne font que déblatérer des explications sur les planètes et réparent K9. On n’est pas plus avancé mais on se dit peut-être que ça va devenir intéressant quand ils atterriront.

Mais alors qu’on commençait tout juste à comprendre et à rentrer dans ce débat ma foi plutôt incontournable de la science VS la religion, on nous propulse sur une autre planète (ou la surface de la planète ? c’est pas clair) désertique, avec un fond bleu dégueulasse donc, des mecs en costumes moyen-âgeux qui ressemblent à des humains mais n'en sont pas, viennent entrer dans une station et parler à un cactus à la voix auto-tune. Qui fusionne avec un humain (lui c’est un humain c’est sûr, la preuve il porte un costard cravate). Ca devient un homme cactus (sans doute pour éviter d’avoir comme méchant principal un cactus immobile, qui est littéralement juste une image).

What. The Fuck. Quel rapport avec tout ça ? Ta gueule, tu comprendras après.

MEGLOS: Well observed, General Grugger! I'm a plant!

C’est d’un ridicule, d’un kitsch et d’une lenteur incroyable.

Et puis vient le cliffhanger où le Docteur et Romana sont piégés alors dans une “boucle temporelle” (ils l’appellent différemment avec un nom scientifique pour faire style que c’est dangereux et intelligent, mais c’est juste une boucle, ça fait pompeux de l'appeler autrement). Ils sont condamnés à revivre éternellement la même séquence (et le public aussi au passage, a le droit d’avoir trois fois de suite la même scène…). C’est une idée pas très originale (il suffit de remonter à The Armaggedon Factor par exemple) mais intéressante, qui m’a sorti de mon ennui à 30 secondes de la fin. En plus, le fait que Meglos prenne ensuite l'apparence du Docteur, c'est relativement original et ça a du potentiel. Au moins le cliffhanger offre deux bonnes idées (qui auraient dû être là dès le premier acte de l'épisode), sinon ma note aurait été encore pire.

Mais clairement, rien ne va dans cette partie bordélique aux trois intrigues incompréhensibles, lentes, avec si peu de Docteur et de Romana, qu’on se demande vraiment pourquoi on regarde. C'était pourtant pas une mauvaise idée, de faire que le peuple de la semaine ait connu le Docteur il y a longtemps en hors-champ et donc que sa visite soit teasée. Mais dans l'exécution, c'est très mal fait.

ZASTOR: Some fifty years ago, I knew a man who solved the insoluble by the strangest means. He sees the threads that join the universe together and mends them when they break.

Ya du boulot.


8

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Galax a noté cet épisode - 8
20 févr. 2020

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